Retour sur un week-end d’ouverture et d’aventure

D’une curiosité sans limite, le peuple des Pheuillus a su profiter de l’ouverture de la 7e édition du Festival International des Arts de Bordeaux Métropole (FAB), ce samedi 1er octobre, pour montrer le bout de leur nez (de chêne). Attirés par deux jours d’aventure, ces êtres d’art et de nature se sont mêlés au public du FAB pour une inauguration à leur image.

D’un discours d’ouverture dans le hall du Carré à Saint-Médard découla le dévoilement du Jardin d’Hiver de la Cie Opéra Pagaï – référence directe au Jardin Secret créé il y a deçà deux ans lors du confinement. Le décor de la cérémonie à la poésie éphémère fut marqué par des jardinières suspendues, des lignes de bambous et des gouttières reliant les espaces de verdures.

Des discours officiels s’ensuivit alors le chemin pour le Jardin Secret et le moment de convivialité promis. Et si l’on pouvait penser que la pluie nous découragerait, tout le monde su mettre de l’eau dans son vin à la vue du buffet potager gourmand.

Le temps décida finalement de se montrer plus clément à l’heure du Vernissage de l’exposition de Theo Jansen : Strandbeests, The New Generation. Au cours d’une soirée, les Jardins de l’Hôtel de Ville accueillirent un instant magique où chants et art plastique ne firent qu’un. Ouvert à tous, plus de 4000 habitants de la métropole ont profité des bêtes de plages déambulant à la cadence du répertoire d’Arvo Part interprété par le Chœur de l’Opéra National de Bordeaux. Cet évènement fut l’occasion pour Theo Jansen, le “sculpteur de vent”, de présenter ses oeuvres, leurs fonctionnements et leurs essences.

Crédit : Pierre Planchenault

C’est déjà dimanche ! Le second jour ne fut pas en reste. Après une représentation tombée à l’eau la veille, les circassiens du CirkVOST ont pu renouer le lien avec le public au cours d’un après-midi festif. Près de 3000 personnes se sont retrouvées aux bords de Jalle à Saint-Médard pour admirer les artistes virevoltants à 15 mètres au-dessus du sol.

Tandis qu’à Bruges, prenait place de le spectacle Racine(s) : une prestation mêlant le corps et la terre qui a su ébahir de nombreux spectateurs.

À quelques kilomètres de là, les FABuleux participants se regroupèrent allée de Serr pour présenter la cinquième édition de Panique Olympique sous la tutelle de la Cie Volubilis. Les 200 danseurs et la chorégraphie énergique illustrant parfaitement l’ambition pour Paris 2024 ont alors réussi à séduire les bordelais présents à l’évènement.

crédit : Pierre Planchenault

Une après-midi riche en émotion qui se prolongea alors par la FABOUM d’ouverture offerte par Piccolo Mobile Disco. Comment mieux conclure un week-end réussi que par un DJ set en K7 et des gens se déhanchant au rythme de sons endiablés ?
Hâte de découvrir la suite du programme du FAB !